3 questions à Emmanuelle Glavieux

Emmanuelle Glavieux,

Responsable administratif au SC Albigeois,

Membre du Comité Directeur de l’UNIPAAR.

Top 14, Pro D2, Fédérale 1, tu as tout connu avec le SCA, quel est ton parcours professionnel ?

Je suis arrivée au Sporting Club Albigeois il y a bientôt 11 ans, à la fin de mes études en Management du Sport, et suite à un stage au Blagnac Sporting Club Rugby, alors en PRO D2. J’ai débuté à Albi à la Billetterie et la boutique, puis j’ai évolué au niveau administratif. Un poste de responsable administrative permet de toucher à de nombreux domaines (RH, contrats, relations avec la LNR et la FFR, arrêts de travail, assurances, etc.), et en particulier dans un club comme le SCA où nous sommes peu nombreux.

L’UNIPAAR organise le 13 mars son AG à Toulouse, première rencontre entre les adhérents et l’occasion de faire le bilan sur ce qui s’est passé depuis juillet 2017 (création de l’UNIPAAR).

La création d’un syndicat des salariés administratifs du rugby a longtemps été au cÅ“ur de discussions entre salariés des clubs professionnels, lors de différentes réunions. Son lancement en juillet 2017 a marqué le début de cette aventure, et je pense que c’est une étape primordiale pour le développement du rugby dans sa globalité.

Les salariés administratifs sont au cÅ“ur du système du rugby professionnel, amateur et institutionnel. Ils doivent être des moteurs dans le développement du rugby dans son ensemble. Les administratifs ne sont rien sans les sportifs, mais il ne faut pas oublier que les sportifs ont également besoin des administratifs dans le rugby actuel, car la gestion d’un club est essentielle.

Je pense donc que la création, et surtout le développement à venir de l’UNIPAAR, doit sécuriser, encadrer et valoriser les salariés administratifs pour un bon développement du rugby.

A ce jour, l’UNIPAAR compte 127 adhérents. La représentation des salariés des clubs de fédérales est faible. Selon toi, comment l’UNIPAAR peut toucher les salariés de ces clubs ?

Je pense que le principal souci est qu’il existe peu de salariés dans le rugby fédéral, et que de nombreux clubs ne vivent que par leurs bénévoles. Ces salariés sont plus « isolés ». Ils sont donc moins facilement approchables et sensibilisés au sujet.