Le point sur…
Le point sur … Le rôle du représentant CSE dans le cadre de l’assistance du salarié
17 décembre 2020
Le point sur … L’activité partielle de longue duréeÂ
30 novembre 2020
Le Compte Epargne Temps
8 juin 2020
La consultation du CSE (information générale)
8 juin 2020
Le plan de reprise d’activité
8 juin 2020
Le plan de reprise d’activité
Déconfinement (dans quelques jours ou plus tard), hop au boulot et au bureau ! Avant d’envisager la reprise du travail au bureau, plusieurs questions doivent être étudiées et des réponses doivent être apportées.
Le travail du collectif
L’une des missions du Comité Social et Economique (CSE), instance de représentation du personnel, est de promouvoir la santé, la sécurité et l’amélioration des conditions de travail. Le CSE doit donc être informé et consulté sur les questions de l’organisation, la gestion et la marche générale de la structure (association ou société). Il s’agit d’un travail collectif employeur/élus CSE car ce travail est bien une consultation, c’est-à -dire un échange entre les parties.
Si une Commission Santé, Sécurité et conditions de Travail (CSST) a été créée, c’est elle qui est compétente sur ces questions.
Les thématiques à aborder
- La disponibilité des protections (masques, gants, gel hydroalcoolique, plexiglass, etc.),
- Le nettoyage de l’ensemble des espaces de travail (bureaux, salles de réunions, sanitaires, etc.),
- Le point sur l’utilisation des climatisations et ventilateurs,
- Le respect des distances de sécurité,
- …
L’importance du Document Unique
Le Document Unique d’Evaluation des Risques professionnels (DUER) présente les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés de la structure. Il comprend un inventaire des risques identifiés et permet de définir un plan d’action.
L’élaboration du DUER est une obligation légale qui s’impose à tous les employeurs (quelle que soit la taille de la structure). Il est recommandé d’élaborer ce document avec les salariés ou leurs représentants.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site ameli.fr.
Hygiène
Les points à prévoir avant la reprise sont notamment :
- Le nettoyage et la désinfection de tous les locaux et de la ventilation avant la reprise,
- La désinfection programmée des équipements (ordinateurs, téléphones, bureaux, chaises, etc.),
- Les achats et renouvellements des stocks de gel anti-bactérien, masques, gants, etc.
Formation aux gestes barrières
Nous avons tous pratiqué les gestes barrières dans notre vie privée, en allant faire les courses, … Ceux d’entre nous qui ont continué de se déplacer sur le lieu de travail ont également l’habitude des gestes barrières au bureau. Il est possible d’envisager de faire une formation des collaborateurs aux gestes barrières. Il pourrait être envisagé de solliciter le médecin du travail par exemple, ou un infirmier (une infirmière) pour rappeler les gestes barrières dans l’entreprise. Faut-il éviter de prendre l’ascenseur ? Comment assurer l’hygiène des lieux fermés (poignées de porte, etc.) ?
Pourquoi ne pas organiser cette réunion par service ou pour tous, en visio-conférence, comme « team building » de pré-retour au travail.
Concrètement comment assurer une reprise d’activité ?
Une reprise efficace est une reprise bien anticipée, planifiée et sécurisée.
Il est peu probable qu’au moment de la reprise, le virus soit totalement éradiqué, il va donc être nécessaire de conserver des règles sanitaires définies en amont.
Pour une reprise d’activité dans les meilleures conditions possibles, il faut établir une liste :
- Quelles sont les premières tâches à réaliser ?
- Identifier les métiers et actions prioritaires,
- Lister toutes les actions à réaliser, les hiérarchiser et les attribuer,
- Evaluer le besoin ou le maintien d’un accueil physique.
- S’assurer de la mise à disposition des moyens pour le jour J
- Se rendre dans les locaux pour identifier la situation avant l’ouverture,
- Assurer la disponibilité des fournitures et du matériel nécessaire dès le premier jour (protections),
- Réaliser le nettoyage/la désinfection complète des locaux et du matériel,
- S’assurer des conditions d’accueil des salariés et des personnes extérieures (livreurs et autres personnes),
- Garantir la disponibilité des moyens nécessaires pour la mise en œuvre des mesures barrières et la décontamination des surfaces/locaux.
- S’assurer de la reprise des salariés en préservant leur santé
- Evaluer les membres du personnel disponibles (personnes « à risque », arrêt maladie en cours, etc.),
- S’assurer que les collaborateurs disposent de moyens de transport en privilégiant les modes individuels,
- Informer les salariés, et le CSE, des conditions de reprise mais aussi des risques et des mesures de prévention spécifiques qu’ils devront strictement respecter.
Par ailleurs, si dans le cadre de votre travail, vous devez recevoir une ou plusieurs personnes, c’est-à -dire qu’une réunion téléphonique ou en visio-conférence n’est pas possible, il est important de les informer des mesures de prévention mises en place pour qu’ils puissent les respecter.
Fiches conseil du Ministère du Travail
Le Ministère du Travail a publié des fiches conseil métiers. Elles sont communes à tous ou spécifiques à certains secteurs. Elles sont disponibles ici.
Il est notamment recommandé de décrocher les décorations des salles de restauration, supprimer les condiments communs mais privilégier des sachets individuels, suspendre l’utilisation des fontaines à eau, aérer les locaux plusieurs fois par jour, etc.
Les aides du CSE aux salariés
8 juin 2020
Les aides du CSE aux salariés
Au-delà de son rôle de représentation des salariés, en transmettant les demandes individuelles et collectives, le CSE a aussi un rôle d’aide aux salariés.
Selon la taille de la structure, un CSE peut disposer de 2 budgets : le budget de fonctionnement et la contribution aux Activités Sociales et Culturelles.
Le budget de fonctionnement
Le budget de fonctionnement correspond aux ressources financières propres pour que le CSE exerce ses attributions et fonctionne en toute indépendance. Le montant annuel est égal à 0,20% de la masse salariale brute dans les structures de 50 à 2000 salariés. Il s’agit de la masse salariale totale, et non celle liée à un collège électoral. Un tel budget n’est pas prévu pour les structures de moins de 50 salariés.
La contribution aux Activités Sociales et Culturelles
La contribution aux Activités Sociales et Culturelles vient en complément du budget de fonctionnement.
Pour les structures d’au moins 50 salariés, la contribution est versée chaque année par l’employeur au CSE. Son montant est fixé par accord d’entreprise, il ne peut pas être inférieur au montant de l’année précédente.
Les structures ayant moins de 50 salariés n’ont pas d’obligation d’attribuer une contribution destinée au financement des activités sociales et culturelles. Néanmoins, il peut s’agir d’une négociation à tenir au sein du CSE. Nous savons que certaines structures du rugby (au sein du CSE) ont eu cette démarche.
Utilisation de la contribution ASC
La contribution ASC est gérée par le CSE directement, ou par une commission du CSE. L’utilisation doit se faire sans discrimination entre bénéficiaires. Il est néanmoins possible de déterminer des critères objectifs qui aboutiront à une différence de traitement.
- Sont considérés comme critères objectifs : la situation de besoin ou les revenus.
- Ne sont pas considérés comme critères objectifs : l’ancienneté, l’exclusion des salariés en longue maladie etc.
Le « secours »
Le dispositif de « secours » est un don attribué aux salariés en difficultés financières. Il est défini par le site de l’URSSAF comme « une attribution exceptionnelle, non renouvelable, d’une somme d’argent d’un montant limité, ou d’un bien en nature, en raison de l’état de gêne des bénéficiaires, ou d’une situation particulièrement digne d’intérêt ». Il s’agit d’une possibilité d’œuvres sociales que le CSE peut mettre en place.
Il peut s’agir de situation de maladie, garde d’un enfant gravement handicapé, grande difficulté financière due à une catastrophe naturelle ayant endommagé le logement, des difficultés financières suite à une coupure d’eau ou d’électricité, etc.
La somme versée au titre du « secours » n’est pas soumise à cotisations. Néanmoins, par sécurité, il est préférable de contacter l’URSSAF compétente pour échanger sur la situation en amont.
Le prêtÂ
Il existe également un dispositif de prêt d’argent aux salariés. Nous avons fait le choix de ne pas l’aborder dans cet article. Vous pouvez trouver des informations sur le site urssaf.fr N’hésitez pas à nous contacter si besoin.
La modification de la rémunération du contrat de travail
8 juin 2020
Le point sur …
La modification de la rémunération du contrat de travail
L’employeur qui entend modifier ou supprimer un élément du salaire ou de ses accessoires doit respecter des règles qui varient selon que ces éléments proviennent du contrat de travail, d’une convention, d’un usage ou d’un engagement unilatéral de l’employeur.
L’accord du salaire : un préalable inévitable
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail et ne peut être modifiée qu’avec l’accord du salarié. L’accord doit être clair et non équivoque.
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MODIFICATION DE LA REMUNERATION SANS MOTIF ECONOMIQUE
Lorsqu’une modification de rémunération est proposée au salarié, sans motif économique, le salarié peut la refuser. Il en va de même pour toute modification d’un aspect de la relation de travail qui aura un impact sur la rémunération du salarié.
La procédure
La formalisation de la proposition n’est soumise à aucune condition de forme. Le salarié doit disposer d’un délai de réflexion suffisant. L’absence de réponse à la fin du délai ne vaut pas acceptation.
Toute modification du contrat de travail fait obligatoirement l’objet d’un avenant proposé par écrit au salarié (CCNS).
Le refus du salarié n’emporte pas, par lui-même, rupture du contrat mais l’employeur doit en tirer les conséquences :
- Soit il poursuit le contrat aux conditions initiales (si l’employeur poursuit le contrat de travail aux conditions modifiées et refusées par le salarié, ce dernier est en droit d’invoquer les clauses du contrat initial) ;
- Soit il prend l’initiative de la rupture, mais il prend le risque de voir le licenciement déclaré abusif par les juges.
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MODIFICATION DE LA REMUNERATION POUR MOTIF ECONOMIQUE
Le motif économique est défini par le Code du travail comme un motif non inhérent à la personne du salarié, résultant d’une suppression ou transformation d’emploi ou d’une modification, refusée par le salarié, d’un élément essentiel du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques, à des mutations technologiques, à la cessation d’activité de l’entreprise ou à une réorganisation de celle-ci nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité.
L’exemple des difficultés économiques
Les difficultés économiques pouvant justifier un licenciement économique sont caractérisées soit par l’évolution significative d’au moins un indicateur économique (baisse de commandes ou du chiffre d’affaires, pertes d’exploitation, dégradation de la trésorerie, etc.), soit par tout autre élément de nature à justifier de ces difficultés.
La durée de la baisse significative prise en compte, en comparaison avec la même période de l’année précédente, varie selon le nombre de salariés de la structure :
- Moins de 11 salariés : 1 trimestre,
- De 11 à 49 salariés : 2 trimestres consécutifs,
- De 50 à 299 salariés : 3 trimestres consécutifs,
- Plus de 300 salariés : 4 trimestres consécutifs.
La consultation du CSE
Lorsqu’ils reposent sur un motif économique et ne revêtent pas un caractère ponctuel, les projets de modification doivent faire l’objet d’une consultation du CSE en amont.
La proposition au salarié
L’employeur doit proposer à chaque salarié concerné la modification envisagée par lettre recommandée avec avis de réception. Cette lettre doit notamment contenir les informations concernant les nouvelles conditions d’emploi et les éventuelles mesures accompagnant la modification, afin que le salarié soit susceptible de mesurer les conséquences de son choix.
Le salarié dispose d’un délai d’un mois à compter de la réception de la lettre pour faire connaître son refus (ce délai est ramené à 15 jours en cas de redressement ou de liquidation judiciaire de l’entreprise).
Le silence vaut acceptation
A défaut de réponse dans le délai d’un mois, le salarié est réputé avoir accepté la modification. Dans ce cas, la nouvelle rémunération s’appliquera.
Le refus du salarié
L’employeur peut mettre en place une procédure de licenciement pour motif économique en cas de refus de la modification par le salarié. En tout état de cause, cette procédure ne peut pas intervenir avant l’expiration du délai de réflexion d’un mois (ou 15 jours si l’entreprise est en redressement ou en liquidation judiciaire) après réception du courrier d’information.
En cas de contestation du licenciement, les juges vérifieront, entre autres, le respect de la procédure légale, la réalité et le sérieux du motif économique, et ses effets sur l’emploi.
Licenciement économique : l’importance de la détermination des critères de choix
Des critères fixant l’ordre des licenciements doivent être applicables à l’ensemble des salariés de l’entreprise. Les critères sont définis par l’employeur après consultation du CSE.
Les éléments suivants doivent obligatoirement être pris en compte :
- Charges de famille du salarié (notamment les parents isolés),
- Ancienneté du salarié,
- Toute situation rendant la réinsertion professionnelle spécialement difficile (notamment celle des salariés âgés ou handicapés),
- Qualités professionnelles appréciées par catégorie.
Cette liste n’est pas limitative et peut être complétée par d’autres critères.
La procédure de licenciement pour motif économique
Le licenciement économique d’un salarié ne peut intervenir que si tous les efforts de formation et d’adaptation ont été réalisés et si son reclassement ne peut être opéré sur les emplois disponibles situées sur le territoire national de l’entreprise ou le groupe auquel il appartient.
S’il n’a pas pu le reclasser, le salarié doit être convoqué à un entretien préalable de licenciement.
L’employeur propose au salarié un contrat de sécurisation professionnelle (entreprise de < 1000 salariés) ou un congé de reclassement (> 1000 salariés).
La lettre de licenciement ne doit pas être expédiée moins de 7 jours ouvrables (15 pour un cadre) à compter de de la date prévue de l’entretien préalable de licenciement auquel le salarié a été convoqué.
Le salarié licencié pour avoir refusé une modification de son contrat de travail peut, s’il réunit les conditions d’ancienneté requises, prétendre à une indemnité de licenciement.
La situation des salariés protégés
Au-delà de la procédure classique (consultation CSE, etc.), lorsqu’un salarié protégé est touché par une procédure de licenciement économique, l’employeur doit obtenir l’autorisation de l’inspecteur du travail géographiquement compétent.
En cas de rejet de la demande, le salarié devra être réintégré.
La situation du salarié en Contrat à Durée Déterminée
Les cas de rupture d’un CDD sont strictement encadrés. La rupture prématurée d’un CDD en raison d’un motif économique est illicite.
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Focus sur l’activité partielle (anciennement « chômage partiel »), un dispositif particulier
L’activité partielle obéit à des règles particulières : le salarié ne peut pas refuser la décision de son employeur de le placer en activité partielle. Il ne s’agit donc pas d’une modification de son contrat de travail mais d’une suspension de son contrat.
Comme précisé dans notre newsletter du mois de mars, le dispositif de chômage partiel peut être mis en place lorsque l’entreprise ou l’association est contrainte de réduire ou de suspendre temporairement son activité pour l’un des motifs prévus. Dans le contexte actuel, l’employeur devra justifier qu’il est contraint de réduire ou de suspendre temporairement son activité.
La solution du chômage partiel est « d’éviter des licenciements économiques et de préserver les compétences des salariés pour (l’) aider à rebondir lorsque (son) activité reprendra ». Source site internet Ministère du Travail.
Dans le cadre de l’activité partielle, la rémunération du salarié est remplacée totalement (si le salarié ne travaille plus du tout) ou partiellement (si le salarié a une durée de travail réduite) par une indemnité d’activité partielle égale à 70% de sa rémunération brute (84% de son salaire net), sans pouvoir aller en-deçà de la rémunération mensuelle minimale pour les salariés embauchés à temps plein (1.539,45€ bruts). Pour toutes les heures travaillées, le salarié doit être rémunéré normalement.
Exemple : un salarié embauché à temps plein selon la durée légale de travail (35 heures hebdomadaires) est placé en activité partielle. Sur le mois de mars, il a travaillé pendant 20 heures. 15 heures ont été chômées. Seules les heures chômées l’objet de l’indemnité d’activité partielle, les 20 autres heures seront payées normalement.
FAQ – Le chômage partiel
14 mars 2020
En complément de notre article Le point sur le chômage partiel, nous commençons cet article qui sera mis à jour au fur et à mesure des questions posées et des réponses apportées.
Ce FAQ est disponible pour aider tout le monde. Vous n’êtes pas encore adhérent, mais avez une question qui servira à tout le monde, alors n’hésitez pas et contactez Marion, par mail marion.salvaudon@unipaar.fr ou par téléphone 0786586629.
Existe-t-il une différence de prise en charge entre le chômage partiel et le chômage technique ?
Le chômage partiel est le nom « familier » du chômage technique. Il s’agit donc de la même chose.
Le chômage partiel diffère-t-il selon le type de contrat ?
Non. Salarié en CDI ou CDD, le même système et les mêmes règles s’appliquent.
Le chômage partiel est-il différent selon le statut du salarié ?
Non, le même dispositif s’applique que vous soyez cadre ou non cadre, à mi-temps, à temps complet, au forfait jour,…
Comment est calculée l’indemnité d’activité partielle pour un salarié au forfait jour ?
Pour les salariés qui travaillent en forfait heures ou jours, le calcul de l’indemnité d’activité partielle se base sur la durée légale correspondant aux jours de fermeture de l’entreprise (ou réduction d’activité), dans la limite de 7h par jour ou de 3h30 par demi-journée.
Comment est calculée l’indemnité d’activité partielle pour un salarié soumis aux 35 heures ?
Le calcul de l’indemnité d’activité partielle pour un salarié aux 35 heures est la différence entre la durée légale du travail et le nombre d’heures réellement travaillées sur la période concernée.
Comment est calculée l’indemnité d’activité partielle pour un salarié à temps partiel (en heures) ?
Le calcul de l’indemnité d’activité partielle est la différence entre la durée prévue au contrat de travail et le nombre d’heures réellement travaillées sur la période concernée.
Existe-t-il un plafond de prise en charge du salaire par l’employeur ?
Il n’y a pas de plafond. En revanche, à ce jour (13 mars 2020), l’employeur qui décide la mise au chômage partiel doit verser 84% du salaire net.
A noter que les personnes au SMIC (1539,42 Euros brut) percevront 100% de la rémunération. Au niveau de la Convention Collective Nationale du Sport, le minima du groupe 1 est à 1557,39 Euros brut. Un salarié qui dépend de la CCNS ne peut donc pas avoir un salaire brut mensuel (contractuel) inférieur à 1557,39 Euros.
Existe-t-il un plafond de prise en charge de l’indemnisation par l’Etat ?
La contrepartie du versement par l’employeur de la rémunération de remplacement aux salariés est une allocation d’activité partielle, d’un montant de 84 % du salaire net. A ce jour, le taux horaire versé par l’Etat aux entreprises est de 8,03 Euros (montant spécial pour le COVID-19).
Compte tenu des dernières annonces du gouvernement, et notamment de la Ministre du Travail, cette indemnisation peut évoluer. Il est notamment évoqué le fait de « rembourser intégralement 100% du chômage partiel » à l’entreprise.
Existe-t-il un principe de maintien de salaire à 100 % ?
Le principe est le versement d’une indemnité d’activité partielle de 70% du salaire brut par heure chômée. Ce montant correspond environ à 84% du salaire net horaire. L’indemnité d’activité partielle est due par l’employeur, elle remplace la paie habituelle. Elle est versée mensuellement à la date normale de paie.
Y-a-t-il des jours de carences ?
Non, la carence ne s’applique pas pour le chômage partiel.
Quelle est la durée maximale du chômage partiel ?
D’après les informations en notre possession à ce jour, le chômage partiel est, par définition, un dispositif temporaire. L’autorisation d’activité partielle n’est accordée aux entreprises que pour une durée maximale de 6 mois. Elle peut être renouvelée 1 fois, sous certaines conditions.
La nouvelle organisation du travail s’applique-t-elle de la même façon pour tous ?
Pas forcément. Elle peut être appliquée individuellement et par roulement par service. Dans tous les cas, il existe une seule exception : le chômage partiel ne peut pas concerner une seule personne.
Est-il possible de travailler 1 jour sur 5, dans le cadre du chômage partiel ?
Oui. Il existe plusieurs formes de chômage partiel.
- Une diminution de la durée hebdomadaire du travail,
- La fermeture temporaire de tout ou partie de la structure.
Par conséquent, dans le cas de la « diminution de la durée hebdomadaire du travail », on peut imaginer le fait de travailler 1 jour par semaine.
A noter que compte tenu de la situation actuelle, il est rappelé qu’il est recommandé de faire du télétravail. Vous pouvez lire notre article sur le télétravail et les circonstances particulières de sa mise en place actuelle (Covid-19).
Sur le même principe que la complémentaire santé, existe-t-il un système pour obtenir le montant de la différence entre le salaire « réel » et le montant de l’indemnité d’activité partielle ?
REPONSE EN COURS. Nous reviendrons prochainement vers vous sur cette question.
Les salariés en chômage partiel sont-ils autorisés à venir sur le lieu de travail ?
Les salariés peuvent venir sur le lieu de travail si la forme de chômage partiel qui a été choisie est la réduction d’activité et non la fermeture totale. En cas de fermeture totale, le salarié ne doit pas se présenter sur son lieu de travail. En cas de réduction d’activité, le salarié peut venir sur le lieu de travail les jours où il travaille uniquement.
L’employeur verse une indemnité de réduction d’activité équivalente à 84% du salaire net, quid des avantages en nature ?
Une circulaire du 12 juillet 2013 fixe la liste des éléments à intégrer dans le calcul de l’indemnité d’activité partielle.
Sont pris en compte:
- Le salaire brut avant déduction des charges sociales,
- Les majorations pour travail supplémentaire,
- Les avantages en nature dont le travailleur ne pourra pas continuer à utiliser pendant la durée du chômage partiel,
- Les primes et indemnités versées en complément du salaire, si elles sont versées en complément du travail et si elles ne rémunèrent pas déjà la période de chômage partiel (ex : prime liée à la qualité du travail).
N’est notamment pas intégré dans l’assiette de calcul de l’indemnité d’activité partiel le 13ème mois.
Un salarié peut-il continuer à bénéficier des avantages en nature ?
Les avantages en nature sont des accessoires au contrat de travail. Ils ne peuvent pas être retirés sans votre accord en période de suspension du contrat de travail (ex: période d’activité partielle). Vous conservez vos avantages (voiture, téléphone). Attention toutefois à bien vérifier qu’il s’agit d’avantages en nature. S’il s’agit d’avantage en argent, il sera concerné par le régime de chômage partiel.
En cas de fermeture totale, que se passe-t-il quand l’employeur sollicite un salarié ?
Exemple : Comptable pour la gestion de la paie, Responsable communication/presse pour la diffusion d’informations, Stadium manager pour une intervention ne pouvant pas attendre, etc.
REPONSE EN COURS. Nous reviendrons prochainement vers vous sur cette question.
En cas de réduction d’activité, que se passe-t-il quand l’employeur sollicite un salarié sur une période fixée comme chômée ?
REPONSE EN COURS. Nous reviendrons prochainement vers vous sur cette question.
Le dispositif permet-il une certaine souplesse (aller-retour entre une période de chômage partiel et d’activité normale) ?
NON. Le chômage partiel est un système particulier qui est soumis à autorisation de la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Il s’agit de l’inspection du travail.
Après consultation du CSE, ou informations des salariés en l’absence de CSE, l’employeur doit adresser à la DIRECCTE une demande préalable d’autorisation d’activité partielle. Cette demande fait l’objet d’une décision favorable ou défavorable, dans un délai de 48 heures dans le cas du COVID-19.
Lorsque la période d’activité partielle s’achève, l’entreprise retrouve donc une activité normale, les salariés réintègrent leur poste et peuvent donc percevoir de nouveau leur rémunération habituelle.
Est-il possible de demander à poser des jours de récupération, avant la mise au chômage partiel ?
REPONSE EN COURS. Nous reviendrons prochainement vers vous sur cette question.
Les jours non chômés doivent-ils être prévus en amont ? Sous quel délai un planning peut-il être modifié ?
REPONSE EN COURS. Nous reviendrons prochainement vers vous sur cette question.
Mon employeur met en place le chômage partiel, je vais travailler moins, est-ce que ça va avoir un impact sur mes congés ?
Non. Chômage partiel avec fermeture totale, ou chômage partiel avec réduction d’activité, vous allez cumuler autant de jours de congés (2,5 jours par mois).
L’indemnité d’activité partielle, revenu de remplacement, est-elle soumise à l’impôt sur le revenu ?
L’indemnité d’activité partielle est soumise, uniquement, à la contribution sociale généralisée (CGS) et à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Cette indemnité est totalement exonérée des cotisations de sécurité sociale (y compris retraite complémentaire et chômage).
Cette indemnité n’est pas considérée comme un salaire, mais doit néanmoins être intégrée dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
Le salarié qui touche 84% du salaire net perçoit-il un complément par l’UNEDIC ?
Non. L’UNEDIC verse une partie de l’indemnisation à l’employeur en complément de l’Etat. A ce jour (16 mars 2020), l’UNEDIC verse 2,90 Euros de la part qui revient à l’employeur.
L’UNEDIC ne verse rien au salarié.
Les indemnités kilométriques sont-elles intégrées dans le calcul de l’indemnité ?
Non. Les indemnités kilométriques justifiées ne sont que des remboursements de frais et ne rentrent pas dans le calcul de l’indemnité en cas de chômage partiel.
Quel taux s’applique aux salariés en contrat de qualification, d’apprentissage ou de professionnalisation ?
D’après les informations en notre possession, il n’y a pas de pourcentage particulier pour ces salariés. Le principe est qu’ils ne peuvent pas toucher une rémunération supérieure à une période « normale ». Le taux horaire de l’allocation d’activité partielle versée par l’entreprise est plafonné à leur rémunération horaire brute.
Pour les contrats de qualification/professionnalisation et apprentissage, il n’y a pas de pourcentage particulier.
Puis-je avoir une autre activité professionnelle pour compléter l’indemnité d’activité partielle (84% du salaire net) ?
A condition que le contrat de travail ne comporte pas de clause licite d’exclusivité, les salariés sont autorisés à cumuler un ou plusieurs emplois pendant leur indemnisation au titre de l’activité partielle, sous réserve de respecter les principes de loyauté, de non-concurrence et la durée maximale du travail.
Je suis en congés, est-ce que je suis concerné par le chômage partiel ?
Non. Pendant vos congés payés, vous êtes rémunérés normalement. Ce n’est qu’à l’issu de votre congé, que votre employeur vous basculera sur le système de chômage partiel.
L’employeur peut-il m’imposer des congés ou jours de RTT du jour au lendemain ?
Pour les congés payés : L’employeur peut déplacer des congés déjà posés par le salarié sur une autre période à venir pour couvrir la période de 14 jours, compte tenu des circonstances exceptionnelles (article L. 3141-16 du code du travail). Par contre, si le salarié n’a pas posé de congés, l’employeur ne peut les imposer.
S’agissant des jours de RTT : il faut se référer à l’accord (de branche ou d’entreprise) qui les a mis en place afin de voir s’il est possible pour l’employeur de les imposer et, dans ce cas, le délai de prévenance et les modalités de modification du calendrier de prise. Les journées de RTT à la libre disposition de l’employeur peuvent être positionnés librement par celui-ci au cours de la période de référence. Si l’employeur souhaite modifier leur positionnement en cours de période, il doit le faire en respectant le délai prévu par l’accord collectif.
Le point sur le chômage partiel
12 mars 2020
Compte tenu de l’actualité, et pour faire suite aux questions de certains salariés, nous tenons à vous apporter des informations sur le « chômage partiel », également appelé « chômage technique ».
Quelles sont les textes applicables ?
Les articles L.5122-1 et suivants du Code du travail. L’article 5.2.3.3. de la Convention Collective Nationale du Sport.
Qu’est-ce que le « chômage partiel » ?
Le chômage partiel est une situation dans laquelle les salariés d’une structure (société ou association) subissent une baisse d’activité en dessous de l’horaire légal de travail, du fait d’une réduction temporaire de l’activité.
Il s’agit d’un dispositif permettant à l’employeur de suspendre ou de réduire temporairement l’activité des salariés, tout en leur assurant une certaine rémunération. Il permet de maintenir l’emploi des salariés dès lors que leur structure doit faire face à des difficultés conjoncturelles.
Quand une structure peut-elle avoir recours au chômage partiel ?
Plusieurs conditions peuvent être évoquées pour réduire ou suspendre l’activité des salariés :
- La modernisation ou restructuration de l’entreprise,
- La force majeure, ou circonstance exceptionnelle, liée à un évènement d’une gravité incontestable ; incendie, intempérie,
- Les difficultés temporaires d’approvisionnement,
- Les baisses conjoncturelles et importante des commandes.
Quelles sont les différentes formes de chômage partiel ?
Le chômage partiel peut se caractériser sous différentes formes :
- Une diminution de la durée hebdomadaire du travail,
- La fermeture temporaire de tout ou partie de la structure.
Quelles sont les conditions à respecter ?
La réduction ou la cessation d’activité doit être temporaire et collective. En principe, elle doit donc concerner tout un établissement ou une partie de celui-ci. Toutefois, elle peut être appliquée individuellement et par roulement par service. La limite à cette exception : le chômage partiel ne peut pas concerner uniquement une personne.
Quels salariés sont concernés par ce dispositif ?
Tous les salariés, à temps complet ou à temps partiel, peuvent bénéficier du recours au chômage partiel sauf les salariés faisant l’objet d’une procédure de licenciement économique ou d’une rupture conventionnelle.
Le salarié peut-il refuser le recours au chômage partiel ?
Non, le salarié ne peut pas refuser une réduction d’activité car elle n’est pas assimilée à une modification du contrat de travail.
En revanche, pour un salarié protégé, l’accord de ce dernier est impératif pour avoir recours à ce dispositif. Pour rappel, sont considérés comme des salariés protégés les élus CSE (titulaires et suppléants), les délégués syndicaux.
Qu’advient-il du contrat de travail pendant cette période ?
Le contrat de travail est suspendu à l’initiative de l’employeur. Les salariés restent liés par un contrat de travail, mais ils subissent une perte de salaire en raison soit de la fermeture temporaire de l’établissement, soit de la réduction de leur horaire habituel de travail en deçà de l’horaire légal.
Concrètement, qu’est-ce que touche le salarié ?
Pendant ce chômage partiel, l’employeur continue de verser une certaine rémunération aux salariés, et bénéficie d’une allocation financée par l’État. Si le salarié en activité partielle n’a pas droit au maintien de son salaire habituel, il est toutefois indemnisé.
En période d’activité partielle, l’employeur doit verser aux salariés une indemnité d’activité partielle de 70 % de leur salaire brut par heure chômée. Cela correspond environ à 84 % du salaire net horaire. L’indemnité d’activité partielle est due par l’employeur, qui la verse mensuellement au salarié à la date normale de paie.
Si le salarié en activité partielle suit une action de formation, l’indemnité horaire est portée à 100% de sa rémunération nette antérieure. Cette disposition ne s’applique pas aux salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, qui ne peuvent pas percevoir une indemnisation supérieure au pourcentage habituel du SMIC que l’employeur verse.
Comment sont déterminées les heures indemnisables ?
Le nombre d’heures pouvant être indemnisées correspond, en principe, à la différence entre la durée légale du travail* et le nombre d’heures réellement travaillées sur la période concernée. Lorsque la durée du travail est inférieure à la durée légale, le nombre d’heures pouvant être indemnisées correspond à la différence entre cette durée (durée collective ou durée prévue au contrat de travail) et le nombre d’heures réellement travaillées sur la période concernée.
* 35h par semaine, 151,67h par mois ou 1600h par an
L’activité partielle a-t-elle une conséquence sur les congés ?
Non, la totalité des heures chômées est prise en compte pour le calcul des congés payés. Par conséquent, toutes les périodes d’activité partielle sont prises en compte intégralement pour le calcul des droits à congés. Autrement dit, même s’ils sont placés en activité partielle un mois donné, les salariés acquièrent quand même au moins 2,5 jours ouvrables de congés payés.
Quelle est la procédure à suivre par l’employeur vis-à -vis des salariés ?
Première étape, l’employeur qui envisage de recourir à l’activité partielle doit :
- Si un CSE a été mis en place et dispose d’élus,
- Consulter le CSE avant d’effectuer une demande administrative,
- L’informer de la décision à réception de celle-ci.
- Si le CSE a été mis en place mais qu’il y a eu carence sur l’ensemble des sièges de tous les collèges,
- Informer directement l’ensemble des salariés de sa décision de recourir à l’activité partielle. Il doit notamment préciser la durée prévisionnelle envisagée et le nombre de salariés concernés.
- Si le CSE n’a pas été mis en place, malgré l’obligation de le mettre en place avant le 1er janvier 2020,
- Informer directement l’ensemble des salariés de sa décision de recourir à l’activité partielle. Il doit notamment préciser la durée prévisionnelle envisagée et le nombre de salariés concernés.
L’employeur doit également afficher les nouveaux horaires de travail.
Quelles sont les informations devant être transmises au CSE ?
La consultation du CSE permet aux représentants du personnel de donner leur avis sur la nécessité et les modalités de recours à l’activité partielle. Les élus CSE doivent se voir transmettre les mêmes informations que celles transmises à l’administration.
L’employeur doit consulter pour avis, le CSE concernant les motifs de recours à l’activité partielle, les catégories professionnelles et les activités concernées, le niveau et les critères de mise en Å“uvre des réductions d’horaires ainsi que les actions de formations envisagées. A savoir, que si des actions de formations sont envisagées par l’employeur, l’indemnité horaire sera portée à 100 % de la rémunération nette antérieure du salarié.
Quelle est la procédure à suivre par l’employeur vis-à -vis de l’administration ?
Après consultation du CSE ou informations des salariés en l’absence de CSE, l’employeur doit adresser à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation et de l’emploi (Direccte) une demande préalable d’autorisation d’activité partielle. Cette demande fait l’objet d’une décision favorable ou défavorable dans un délai de 48 heures dans le cas du COVID-19 (habituellement 15 jours).
La demande doit se faire en ligne via le site https://activitepartielle.emploi.gouv.fr/aparts/.
Quel est le montant de l’allocation perçue par l’employeur ?
En contrepartie des indemnités d’activités partielles qu’il verse aux salariés, l’employeur a droit, pour chaque heure indemnisée, à une allocation d’activité partielle. Le taux horaire est de 8,03 Euros dans les entreprises de moins de 250 salariés.
En savoir plus
N’hésitez pas à consulter le site du Ministère du travail pour plus d’informations, notamment le simulateur https://www.simulateurap.emploi.gouv.fr/
Les jours fériés
24 octobre 2019
A 10 jours du vendredi 1er novembre, la question des jours fériés, chômés ou non, se pose. L’occasion de faire le point sur les jours fériés.
Date des jours fériés
Sur les 12 mois à venir les jours fériés sont : le vendredi 1er novembre (toussaint), le lundi 11 novembre (Armistice 1918), le mercredi 25 décembre (Noël), le mercredi 1er janvier 2020 (Nouvel an), le lundi 13 avril (Lundi de Pâques), le vendredi 1er mai (Fête du travail), le vendredi 8 mai (Victoire 1945), jeudi 21 mai (Ascencion), mardi 14 juillet (Fête nationale) et le samedi 15 août (Assomption).
Quid du lundi de Pentecôté ?
Le lundi de Pentecôté (lundi 1er juin 2020) est un jour férié qui peut, depuis maintenant 15 ans, être travaillé au titre de la journée de solidarité. Le lundi de Pentecôté n’est pas systématiquement le jour de la journée de solidarité. Pour en savoir plus : cliquez ici.
Jour férié non chômé, quelles conséquences ?
En application des dispositions de la Convention Collective Nationale du Sport (article 5.1.4.2), si un jour férié est travaillé, les heures effectuées ce jour-là seront payées avec une majoration de 50 % du tarif normal ou remplacées par un repos compensateur équivalent (1h30 de récupération par heure travaillée).
La spécificité du 1er mai !
Le 1er mai est en principe obligatoirement chômé. Toutefois, par dérogation et selon le domaine d’activité de l’organisation (association ou société), le 1er mai peut être travaillé. Si le 1er mai est travaillé, la rémunération correspond à cette journée est alors majorée à 100 %, conformément à l’article 5.1.4.2. de la CCNS.
Situation des salariés Cadres dirigeants (CCNS 8)
La majoration de la rémunération des jours fériés non chômés n’est pas applicable à la rémunération des salariés cadres dirigeants (Classification 8 de la CCNS). La raison invoquée à l’article 5.3.1.1.1. de la CCNS est que ces salariés « perçoivent une rémunération forfaitaire correspondant à un nombre indéterminé d’heures de travail).
Le point sur la représentation du personnel
25 septembre 2019
L’entretien professionnel
24 avril 2019
Le CPF version 2019
12 février 2019
Le Compte Personnel de Formation (CPF) a été mis en place le 1er janvier 2015. Il a remplacé le Droit Individuel à la Formation (DIF).
Il permet à chaque salarié de suivre une action de formation. Ce compte vous accompagne à partir du début de votre carrière professionnelle, et tout au long de celle-ci.
Le CPF permet également au demandeur d’emploi de suivre une action de formation.
Disparition du DIF ?
Le DIF a été remplacé par le CPF. Néanmoins, les droits acquis ne sont pas perdus. A compter du 1er janvier 2015, les salariés n’ayant pas utilisé leurs heures « DIF » ont pu les transférer sur leur CPF. Ces heures peuvent être utilisées pendant 6 ans. Si vous êtes dans cette situation, vous avez jusqu’au 1er janvier 2021 pour utiliser ces heures.
A compter du 1er janvier 2015, votre CPF a donc pu être composé :
- des heures DIF transférées,
- des heures CPF cumulées à compter du 1er janvier 2015.
Transformation du CPF
L’une des modifications apportée par la loi du 5 septembre 2018, sur la liberté de choisir son avenir professionnel, concerne le CPF.
Ainsi, depuis le 1er janvier 2019, les droits CPF sont exprimés en Euros, et non plus en heures. De janvier à septembre 2019, votre CPF sera indiqué en heures et en Euros. A partir d’octobre 2019, votre CPF sera entièrement en Euros.
Valeur du CPF version 2019
Les heures disponibles sur votre CPF, c’est-à -dire les droits acquis avant le 1er janvier 2019, sont maintenant valorisées à 15 Euros (taux fixé par l’Etat).
Jusque-là , un salarié à temps plein cumulait 24h sur une année, soit 360 Euros. Le CPF était plafonné à 150 heures.
Pour un salarié à temps plein, les droits acquis en 2019 seront valorisés à 500 Euros par an. Le plafond du CPF est fixé à 5000 Euros.
Vous vous voulez connaître vos droits ?
Toutes les informations sur votre CPF en cliquant ici.
Le point sur la réforme de la formation professionnelle
9 février 2019
J-33 avant l’application du prélèvement à la source
29 novembre 2018
Annoncée depuis plusieurs années, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu entre en vigueur au 1er janvier 2019. On fait le point sur ce sujet dans Côté Bureaux du mois de novembre. Le prélèvement à la source est le premier sujet sur lequel nous avons pu collaborer avec les autres syndicats du rugby professionnel: Tech XV, Provale et l’UCPR.
Egalement dans ce numéro:
- le Comité Social et Economique, qui fera l’objet d’un dossier complet dans la newsletter de décembre,
- notre recherche de partenaires,
- etc.
N’attendez plus, la newsletter est lÃ
Le Prélèvement à la source 2019
10 août 2018
Au cours de la saison 2017/2018, la Commission Paritaire de la Convention Collective du Rugby Professionnel, composée de PROVALE et TECH XV (pour les salariés) et l’UCPR (pour les employeurs), a invité l’UNIPAAR à travailler sur un document explicatif du prélèvement de l’impôt à la source.
En effet, à compter du 1er janvier 2019, ce nouveau dispositif impactera les joueurs, les staffs sportifs, les salariés administratifs et assimilés mais également les employeurs.
Il s’agit du premier travail collectif de l’UNIPAAR avec les autres partenaires sociaux du rugby professionnel.
Cette collaboration a débouché sur l’élaboration de 3 supports en accès libre sur notre page « Documentation« .
– Une présentation du prélèvement à la source
– Une Foire Aux Questions
–Â Une affiche
Nous nous tenons à la disposition de nos adhérents pour répondre à leurs interrogations.